Visites médicales en 2017 : ce qui change.
Bonjour,
plutôt que revenir sur les textes réglementaires, je vous joins une synthèse lue ce matin dans le journal Ouest-France qui me semble simple.
Depuis les années 80 pendant lesquelles les personnes étaient suivies "techniquement" à forces de prises de sang et radio pulmonaires jusqu'à aujourd'hui, il me semble que le service n'a fait qu'augmenter en coût tout en diminuant en qualité.
Les visites préalables me semblent indispensables encore dans de nombreuses industries en particulier pour éviter l'exposition d'un salarié potentiellement inapte à une situation (champ visuel rétréci, coordination des mouvements, situation de handicap particulière,...). Pour moi qui ait suivi un accompagnement de plusieurs centaines de dossiers TH dans le cadre d'un accord dérogatoire 3 ans me semble absurde!
De plus comment réaliser un point zéro face à un risque de maladie professionnelle comme le bruit, des allergies de contact, des antécédents médicaux... la jurisprudence évoluera c'est certain (comment savoir si le salarié avait un déficit d'acuité auditive, un problème dorsal,...?)
Alors qu'aujourd'hui nous sommes dans un besoin toujours "technique" pour de nombreuses entreprises manufacturières et certains services, s'ajoutent à cela les difficultés dites "psychosociales" des salariés. Il peut être inquiétant de penser que des salariés pourront passer des périodes relativement longues en entreprises sans jamais avoir de visite médicale (passer d'une entreprise à une autre par tranches de 4-5 ans pendant plusieurs années et ne jamais être soumis à une visite médicale).
Cela existe déjà vous me direz, regardez du côté de l'éducation nationale où nous chers chérubins sont entre les mains de professionnel(le)s connus pour être l'une des populations développant le plus de dépression et pour lequel vous avez une visite médicale initiale et hop c'est bon pour toute la carrière...
@ votre écoute
Jérôme
compléments et texte paru au JO